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Un bijou d’amoureux pour son (sa) Valentin(e)

2 février 2017

Le 14 février prochain sera l’occasion, comme chaque année, de fêter particulièrement les couples et de s’échanger des cadeaux en signe de l’amour que l’on se porte.

Le 14 février prochain sera l’occasion, comme chaque année, de fêter particulièrement les couples et de s’échanger des cadeaux en signe de l’amour que l’on se porte. Valentin, prêtre mort en martyr sous le règne de Claude pour avoir consacré en secret des mariages chrétiens malgré l’interdiction de l’empereur, est le Saint patron des amoureux depuis 496. Dès lors, la Saint-Valentin célèbre ce défenseur de l’amour. Au Moyen-âge, il était d’usage de s’envoyer des vers. Le terme “Valentin” désignait alors le cavalier choisi par la jeune fille. Ce dernier devait d’ailleurs offrir quelque chose à sa dulcinée.

Depuis l’Antiquité, les bijoux sont les présents des amoureux par excellence. Gravés de mots doux ou subtilement agrémentés d’autres messages romantiques, ils scellent et égrènent à l’envi à leurs possesseurs les sentiments dont ils sont l’inspiration.

Bague articulée coeurs or et diamants

Bague bandeau souple formée de motifs de cœurs articulés en or jaune et or blanc 18K (750°/00) sertie de diamants de taille brillant. Crédits : Diamantiques

 

Les bagues offrent une surface particulièrement propice aux gravures et dévoilent leurs tendres inscriptions à l’intérieur de l’anneau, d’autant que depuis toujours il est coutume que l’homme offre un anneau à sa compagne pour symboliser leur union. C’est ainsi qu’en Gaule romaine, on a trouvé des bagues gravées de l’inscription “Je me souviens de toi, souviens-toi de moi, je t’aime”.

Cette tradition des bagues gravées d’inscriptions sentimentales échangées entre amants s’est poursuivie au Moyen-âge avec des anneaux ornés de vers courtois, les bagues posy, de l’anglais poesy ou poetry, et jusqu’au XIXe.

Quant aux bagues fede, ornées de deux mains jointes, elles forment de parfaites bagues d’amour. Leur nom vient de l’italien “mani in fede” qui signifie “mains en confiance”. À l’époque romaine, elles étaient utilisées pour symboliser la conclusion d’un contrat. Christianisées, elles sont devenues l’emblème de l’indissolubilité du mariage.

La bretonne bague foi est très proche de ce modèle. Elle est formée de deux mains jointes enserrant un cœur et parfois même une couronne. Elle illustre là encore à merveille la force de l’amour, mais aussi l’entraide et l’amitié.

D’autres bagues romantiques régionales existent comme la bague d’aïe en Provence. Ce témoignage de galanterie était acheté à la foire de Beaucaire pour l’élue d’un jour. Elle tient son nom du fait qu’étant en verre elle se brisait facilement au doigt de celle qui la portait.

Un autre exemple affectueux est à rechercher du côté du Poitou : la bague mon cœur est à elle dont le chaton en argent est gravé d’un L enserrant un cœur.

La bague reste encore considérée comme l’expression la plus personnelle du lien entre deux êtres. Si, depuis les années 1970, les femmes s’achètent de plus en plus de bagues elles-mêmes, ce bijou continue à exprimer la déclaration ou l’engagement de celui qui l’offre.

Bien sûr, les bagues ne sont pas les seuls gages d’amour, tous les bijoux étant prétexte à délivrer un message affectif.

Au XVIIIe, s’est imposée la mode des bijoux rébus sur lesquels les mots s’ajoutent aux images pour constituer des phrases plus ou moins innocentes comme Pensez à moi (en Normandie, il était courant de retrouver des fermoirs ornés d’une pensée accompagnée des mots : à moi) ou LACD (Elle a cédé).

De même, les bracelets acrostiches étaient en vogue dans la première moitié du XIXe. Ils étaient constitués de pierres de couleur savamment disposées de manière à composer le prénom de l’aimé(e) ; cet alphabet lapidaire transposant ainsi en bijouterie le langage des fleurs.

Pendant l’Empire, il était également courant de s’échanger entre amants des bracelets ou des médaillons renfermant les cheveux de son partenaire.

S’il n’y a plus vraiment aujourd’hui de joyau type pour déclarer sa flamme à l’élu(e) de son cœur, le bijou ne cesse d’exprimer de la manière la plus personnelle qui soit l’attachement entre deux êtres

Chaîne en or blanc 18K (750°/00) à mailles plates formant des S entrecroisés, retenant un pendentif en forme de cœur en or blanc 18K (750°/00) serti de 9 diamants de taille brillant et 9 émeraudes rondes. Crédits : Diamantiques.

Pour en savoir plus :

Le petit roman des bijoux, Claudette Joannis, Editions du Rocher, 2011.

Bijoux des régions de France, Claudette Joannis, Flammarion, 1992.

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